dimanche 29 novembre 2009

Cover de Piou-piou (2) - "Wish you were here", Incubus

Voici la deuxième cover dans le monde merveilleux de Piou-piou. Comme d'habitude, la chasse aux canards est ouverte!
Great song, enjoy!

dimanche 15 novembre 2009

Road Trip aux USA, réflexions partie 6: un homme qui voulait rêver

Je souhaite la bienvenue à ce sixième chapitre qui a bien voulu germer gentiment dans mon cerveau. Qui dit sixième chapitre, dit qu'il y en a cinq autres, eh oui tu es d'une logique implacable jeune Martin lecteur King.
Pour les gens qui n'ont rien d'autre à faire de mieux: chap.1, chap.2, chap.3, chap.4, chap.5.
Pour les autres, vous pouvez lire le carnet de bord du trip aux USA, en commençant par le début! (c'est mieux!).

« I have a dream that my four little children will one day live in a nation where they will not be judged by the color of their skin but by the content of their character. I have a dream today! ».
(Martin Luther King Jr)


Nous voulions faire une halte à Atlanta, ville très importante pour toute la communauté noire car c’est ici qu’est né Martin Luther King Jr, le 15 janvier 1929. En somme, force est de constater que l’on connaît assez peu cet homme en France, pourtant prix Nobel de la paix en 1964 et surtout grand défenseur des droits des noirs américains. Atlanta est une ville peu attirante et assez malfamée, donc notre visite a été assez tronquée. Il en restera la découverte du mémorial d’un homme, pasteur baptiste, qui a lutté toute sa vie contre les discriminations et la pauvreté, et qui fût assassiné un soir d’avril 1968 par un ségrégationniste blanc. Visite guidée d’un site historique remarquable, où règne une atmosphère particulière.

En plein cœur des quartiers populaires d’Atlanta se trouve donc le site en la mémoire de Martin Luther King Jr. C’est déjà un signe assez fort : le « King Center » a été édifié dans le quartier natal de Luther King, « Auburn », au milieu de modestes mais jolies maisons de bois. Cet endroit a vécu ses belles années entre 1890 et 1960, il est aujourd’hui entièrement réhabilité et les anciennes habitations sont relouées. Homme du peuple, Martin Luther King Jr. repose donc en paix avec le peuple.


Passé l’entrée, gratuite, des documentaires audio, vidéo, des posters et autres affiches sont proposés aux visiteurs, afin de mieux cerner le personnage et soulever l’importance de son action. Une photo présentée a même été prise la veille de son assassinat, le 4 avril 1968, au Lorraine motel à Memphis. Sans jamais tomber dans le tragique, tous les documents sont vraiment intéressants et précis. Une certaine cohérence en ressort et on voit bien que ce mémorial a été fait de façon sincère. Au vu de l’affluence, pourtant en pleine semaine, on se rend compte que c’est un lieu de pèlerinage, pour quiconque voulant faire son devoir de mémoire ou apprendre aux plus jeunes qui était ce grand combattant pour l’égalité des hommes. Justement, on rencontre beaucoup de familles avec des enfants en bas âge.

Après un détour pour voir le tombeau de Martin Luther King Jr., où 3 millions de personnes viennent se recueillir chaque année, nous avons suivi les indications pour trouver sa maison de naissance. « Circulez, il n’y a rien à voir », pourrait-on penser en arrivant devant cette fameuse maison de style victorien. En effet, elle n’a rien de particulier et se fond tout à fait dans le décor de ce quartier d’Atlanta. Mais justement, c’est cela qui est intéressant et que l’on a apparemment voulu mettre en valeur ! Martin Luther King faisait parti du commun des mortels et est toujours resté proche du peuple. L’extérieur de la maison est totalement libre d’accès tandis que l’intérieur peut-être visité, mais ceci est payant et accompagné par un guide. On me rétorquera que « visiter » le jardin d’une maison n’est pas passionnant. A dire vrai, c’est plutôt un lieu de recueillement (d’ailleurs, notez sur la photo ci-dessous, le nombre de personnes autour de la maison !) et après s’être immergé dans son histoire, voir où il a débuté sa vie (ses 12 premières années) et dans quel milieu, est absolument digne d’intérêt !

En résumé, ce fût un moment fort, passionnant et essentiel!

mardi 10 novembre 2009

Cover de Piou-piou (1) - "Nichts in der Welt", Die Ärzte

Première cover d'un groupe allemand ultra-connu partout... en Allemagne, j'ai nommé "Die Ärzte". Comprenez "Les Docteurs" pour les non-germanistes.
Encore une fois, le son est pris avec mon appareil photo d'où sa pauvreté. En plus, j'ai deux mains gauches, décidément la toile n'est pas gâtée avec une telle vidéo...
Si canard il y a, je ne manquerai pas de le faire remarquer en bonne et due forme... Mais tout ça, je vous laisse le voir par vous-mêmes!
Enjoy!

dimanche 8 novembre 2009

Piou-piou met l'cover

Voici un petit trailer de... oh mais c'est moi!
J'avais envie de commencer à faire des covers (ou reprises en français) pour m'amuser et surtout pas pour copier Edward Norton (d'ailleurs moi je mets pas de moumoute!).

Trève de private jock (ou blague privée en français) je vais donc montrer dans les prochaines semaines, ce à quoi peut te servir ta guitare, cher lecteur, si comme moi, tu as des moufles à la place des mains.

Enjoy! (ou apprécie! en français)


samedi 7 novembre 2009

La trilogie Millénium: noir c'est noir.


Mais il y a quand même de l'espoir.
Ca fait longtemps que je n'ai pas écrit de critique de livre. Avec ce billet, je répare ce manquement.
La saga Millénium de Stieg Larsson, tout le monde connait. Ou bien, cher lecteur, tu as vécu dans un sous-marin pendant 1 an, à la limite chacun son truc, ça peut être marrant.
A vrai dire, j'ai envie de parler de la saga, c'est à dire 3 tomes, alors qu'en toute honnêteté, je n'en ai lu que 2. Oh le vilain Piou-piou, comment ose-t-il juger une œuvre s'il n'en a pas démêlé tous les mystères.

Eh bien justement, c'est en finissant le deuxième tome que me vient l'envie... de ne pas continuer. C'est pour cette raison que je veux émettre une critique, là maintenant, entre le fromage et le dessert, oui je suis comme ça.

A la lecture du premier livre, je trouvais vraiment l'intrigue intéressante, le caractère des personnages était très développé et on changeait un peu des codes classiques du genre avec des anti-héros torturés, faillibles et aux faiblesses nombreuses.
Au chapitre des défauts, je pourrais parler de la publicité omniprésente. Quel est l'intérêt d'écrire "Lisbeth Salander ouvrit son Apple Powerbook G4 avec disque dur Hitachi et mis sa machine à café Nespresso en route"? Je n'exagère presque pas! Avant d'être écrivain, Stieg Larsson fût sans doute un excellent VRP... Sincèrement, j'ai longtemps réfléchi à l'utilité de tant de marques dans un roman. Si je voulais jouer l'avocat du diable, je dirais que cela apporte réalisme précision et crédibilité. Bon en fait non, ce dédale de pubs est inutile et puis c'est tout!

Ce premier roman est noir, le titre de ce billet est tout à fait justifié (eh oui, la vie est bien faite!). Du sang, du sexe (pas forcément entre personnes consentantes...), de la chique et du mollard, âmes sensibles s'abstenir! Certaines scènes sont dures, voire dérangeantes, mais l'on reste dans le raisonnable et surtout, aussi choquantes soient ces scènes, elles apportent quelque chose à l'histoire.
La lecture fût donc un bon moment en somme et j'ai couru acheter le deuxième tome.
Mauvaise idée?
A dire vrai, oui.
L'histoire n'est pas passionnante, bien qu'on apprenne beaucoup sur la vie de Lisbeth. Une affaire d'état transformée en immense conspiration, qui tourne autour de la frêle personne de Lisbeth... mouais pas génial. A la limite, passe encore! Le problème c'est qu'on a l'impression que Larsson est déjà en panne d'idée...
Ah par contre du sexe, vous en aurez! Les délires lesbiens, ils nous servent à quoi sérieusement? Par moment, on se croirait dans un Houellebecq. En fait, on retrouve les mêmes écueils que dans le premier livre, mais en plus marqués. On accepte volontiers des moments, disons-le, moches avec de l'hémoglobine à tout va, mais quand c'est au service d'une bonne intrigue. Là, on s'ennuie ferme! Les derniers chapitres ont achevé le bouquin, et moi aussi ils m'ont achevé. Je déteste les fins envoyées au lance-pierre, en donnant artificiellement envie au lecteur de lire la suite. Monsieur l'éditeur, grrrrrrr!

Ah oui d'ailleurs, petite question à tous les lecteurs de Stieg Larsson, la fin du tome 2, vous aimez?
Attention SPOIL!!!!!! Avec une balle dans la tête et enterrée vivante, Lisbeth arrive a s'en sortir... j'ai le droit de trouver ça naze?

Mes amitiés, bande de lecteurs!

jeudi 5 novembre 2009

Road Trip aux USA, réflexions partie 5: un accueil sans écueil

Je te promets, cher lecteur de France, de navare et... du Puy-en-Velay (pourquoi le Puy-en-Velay, je n'sais pas... mais on pense à eux!), un jour viendra, où je n'aurai plus rien à raconter sur le road trip (journal de bord du trip ici, et les précédents chapitres là (partie1, partie2, partie3, partie4))
Oui, courage! Encore quelques articles ennuyeux, dans le plus pur style piou-piouesque, et après c'est fini! A propos, on me demande encore pourquoi "Piou-piou"? Mais c'est mon vrai nom! J'ai pas le droit? Y'a bien des gens qui viennent du Puy-en-Velay!

Allez, le chapitre 5, le voici. Bonne lecture! Enfin bon courage quoi!


Nous ne sommes pas allés aux Etats-Unis au moment où nos deux pays présentaient le meilleur contact, loin de là. Il est vrai qu’avec l’ère « Obama-Sarkozy », les relations semblent s’améliorer. Amitié sincère ou de façade, là n’est pas le sujet de notre dossier. Quoi qu’il en soit, nous avons été surpris par l’excellent accueil à notre égard, nous n’en demandions pas tant. Nous avons suscité une certaine curiosité autour de nous, ce qui n’était pas des plus désagréables, loin s’en faut ! Des vacanciers retraités aux agents de sécurité en passant par les « teenagers » rencontrés au détour d’un fast food, on nous questionnait, on s’étonnait de voir trois jeunes français sur les routes US. Le point aussi que je voudrais soulever est en rapport avec une question qui revenait souvent : pourquoi des français aux Etats-Unis alors que nous sommes sensés être opposé à ce pays ? Cette interrogation peut paraître sommaire mais après tout, elle est assez légitime. Comme mentionné en introduction, les rapports franco-américains n’ont pas été au beau fixe ces dernières années. La réserve que l’on pouvait ressentir au début d’une conversation fût bien vite effacé, après quelques compliments bien pensés et surtout sincères.
Une remarque récurrente m’a aussi fait prendre conscience d’un fait. Vu les dimensions du pays, sa diversité culturelle et climatique, il est possible de beaucoup voyager, sans jamais quitter ses terres. C’est pourquoi, venir d’un pays relativement éloigné et traverser les Etats-Unis peut sembler atypique. Nous n’irons pas jusqu’à lier cela au caractère isolationniste des américains, qui remonte au siècle dernier et qui doit être plutôt marginalisé aujourd’hui, mais l’amalgame est tentant !
Pour finir sur ce sujet, il faut évoquer encore une raison possible pour laquelle un tel voyage peut susciter l’intérêt. Les conditions de travail y sont sûrement pour quelque chose. Au pays des libertés, les jours de vacances sont précieux (en général, l’américain moyen a deux fois moins de congés qu’un français), les ponts (une institution de par chez nous !) presque inexistant tout comme les jours fériés. Par conséquent, a-t-on tout simplement le temps de parcourir le monde ? Le système de santé est ce qu’il est… les congés maladies n’existent pas (du moins pas encore), le travailleur doit utiliser ses jours de congé s’il est malade. En conclusion, on peut estimer que notre société permet aux travailleurs d’avoir plus de loisirs et donc de voyager. Il est donc compréhensible que nous soyons pris pour des « OVNI », Ouf Voyageurs Non Identifiés…

dimanche 1 novembre 2009

11 septembre 2001: l'ultime débat.

Le 11 septembre 2001 fait toujours parlé de lui.
Alors sans entrer dans le débat conspirationnisto-officiello-bordélique, je poste cette n-ième vidéo qui traîte du sujet, en rapport à une émission diffusée sur France 2 la semaine dernière.
Je me garde bien de commenter ce qui suit, mais j'aimerais une chose: qu'on arrête d'insulter les gens qui se posent des questions et qu'on stoppe cet amalgame débile qui voudrait les rapprocher des négationistes (ah ben ça fait deux choses du coup, c'est comme à la cantine le vendredi soir, y'a du rab!). Chacun a le droit d'avoir des doutes, de s'intéresser à l'histoire et de comprendre les faits. Inutile de bafouer et de blâmer celui qui se veut peut-être un peu plus sceptique! Ca finit par être agaçant!




La Saintélyon 2009: le compte à rebours commence!

Je ne pensais pas que le post d'août dernier sur la Saintélyon serait lu par tant de gens. Vu la fréquence et l'origine géographique des visites, on comprend bien que la Saintélyon est une course connue, et cela partout en France!
J'en profite donc:
A tous les visiteurs de ce blog, participants de la Saintélyon ou simples curieux, je vous souhaite la bienvenu ici et une bonne préparation! Je vous invite également à faire part, en commentaire, de vos attentes, impressions ou expériences concernant cette course hors-norme! D'autant que ce sera le week-end des Lumières, arrivés à Lyon, le spectacle sera magique!
J'ajoute une vidéo trouvée sur Youtube, petit avant-goût, que dis-je, mise en bouche (en bon lyonnais d'adoption!) de la course!

Edit: nouveauté du parcours 2009 (directement tiré du site officiel)

[...]Grosse nouveauté avec un passage inédit dans le Vieux Lyon et dans le quartier d’Ainay. Certes, une ultime difficulté sera au programme (300 m à 15 %) [...] avec des vues sublimes sur Lyon en habits de fête [...] et final dans le parc de Gerland, mis en lumière cette année pour l’arrivée des coureurs. Au total : 68 km. Vous voilà prévenu.

Oui, nous voilà prévenu!