samedi 31 octobre 2009

Road Trip aux USA, réflexions partie 4: Mais où est donc Orni Car?

Et c'est parti pour un quatrième chapitre!
Comme d'hab et au risque de devenir lourd (c'est s'il y a des nouveaux lecteurs, sait-on jamais), je rappelle que les trois précédentes parties sont ici, et là-bas et que le journal de bord, tenu en live pendant le trip et dans des conditions ubuesques (j'pense pouvoir taper pas mal de points au scrabble là!) avec les photos qui vont bien commence à peu près ici.
Au menu aujourd'hui, une courte tirade sur la voiture aux USA (voilà car... voiture... jeu de mots à 2 cents à faire pâlir patakraip, rire... seulement si vous avez pitié)
Voilà bonne lecture, profitez-en, la prochaine fois ce sera pire!


Reprocher aux Etats-Unis d’être un pays développé autour de la voiture peut être vu comme un faux procès. Avec ces grands espaces, pourrait-il en être autrement ? De si longues distances à parcourir, des villes très étendues, c’est une toute autre échelle pour les français que nous sommes.
En tout état de cause, le constat est clair : il est très difficile de se déplacer sans voiture. Dans les grandes villes, les transports en communs sont développés, mais la voiture s’impose hors agglomération, ou dans les moyennes et petites villes. Deux endroits remarquables sont ces villes et les parcs nationaux.
Tout d’abord, il est intéressant de noter la structure des petites villes. Pratiquement aucun moyen de circuler autrement qu’en voiture (des rues perpendiculaires à plusieurs voies avec pour croisement de grands carrefours), on doit bien vite oublier le côté pittoresque de nos bourgades européennes, toute proportion gardée bien entendu. L’agencement est donc assez triste à mon goût, tout est dans la perpendicularité et le parallélisme. Par le fait, on ressent bien que ce pays est jeune et qu’il s’est construit en peu de temps.
Les parcs nationaux ont été à ce sujet une grande surprise et surtout une énorme déception sur le plan personnel. Amoureux des grands espaces, où la nature reprend ses droits, j’ai été effrayé de constater que l’unique moyen de visiter la très grand majorité des parcs nationaux où nous avons été fut la voiture. Les parcs ressemblaient plus à des parcs d’attractions, où le visiteur doit suivre une unique route et s’arrêter aux « overlooks », pour contempler le point de vu, que tout le monde avant vous aura déjà vu… à part le Grand Canyon où, topographie oblige, l’on doit descendre à pied.
Après tout, il est difficile de croire à une utilisation plus modérée de la voiture du particulier. Le pays est construit ainsi. La solution est donc sûrement d’insérer rapidement des automobiles plus propres et moins consommatrices d’énergie fossile. Des chiffres circulent et vont dans ce sens : un investissement considérable, 24 milliards de dollars, serait fait dans les batteries et la voiture électrique au cours des prochaines années.

jeudi 29 octobre 2009

Le "copié-collé" du président Sarkozy

Je ne peux m'empêcher de relayer l'info insolite du jour: avant-hier mardi 27 octobre à Poligny, Nicolas Sarkozy a prononcé un discours fortement inspiré d'un autre, celui-là exprimé le 19 février dernier à Daumeray. Yann Barthès montre les similitudes dans son "Petit Journal", avec la pointe d'humour qui a fait sa notoriété!
Mais regardez plutôt!



mardi 27 octobre 2009

Road Trip aux USA, réflexions partie 3: l’Amérique et l’écologie, prise de conscience ou mariage forcé ?

Troisième volet de ce retour sur ces terres outre-Atlantique, nous allons cette fois dessiner quelques traits particuliers du visage américain vis-à-vis de la protection de l'environnement.
Les deux précédents chapitres sont accessibles ici et .

« L'homme est un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. »

(Blaise Pascal)


Ce sujet est épineux. Notre sentiment fut assez mitigé. La population ne parait pas responsable face aux enjeux, nous n’avons pas noté d’efforts notoires pour consommer moins ou mieux. A l’heure où les grandes puissances sont sensées se mettre au diapason pour trouver des solutions pour freiner le réchauffement climatique, les Etats-Unis ne semblent pas réagir efficacement à l’enjeu. A vrai dire les actions, quand action il y a, paraissent ponctuelles : à la fois limitées et disproportionnées. Une contradiction toute américaine…

Le comportement des américains face aux enjeux écologiques nous a paru encore très perfectible. On est en droit de se demander s’ils ont pris conscience de l’urgence de la situation pour inverser la tendance et ne pas dérégler dangereusement le climat et les écosystèmes. Un exemple parmi tant d’autres et sur lequel une économie monumentale d’énergie pourrait être faite : l’utilisation de l’air climatisée.
En juillet-août, inutile de dire qu’il a fait très chaud. De plus, dans l’est américain, le climat est très humide d’où le ressentit d’une chaleur pesante et étouffante. Dans les commerces, restaurants ou cafés, s’amassent les gens pour trouver un peu d’air frais. Mais quelle fraîcheur ! Personnellement, je n’ai jamais vu cela en France. Ces commerces en tout genre sont littéralement frigorifiant, la température y est extrêmement basse par rapport à celle extérieur. Qui plus est, il est incroyable de constater que cela n’offusque personne, l’américain étant sans doute habitué aux changements brutaux de température avec un delta de 20°C. En bon touriste, nous en devenions presque malades et nous avons eu l’occasion d’en discuter avec d’autres touristes français, ces derniers nous ayant fait part de la même sensation, preuve que cette façon de se protéger des fortes chaleurs n’est pas habituelle pour les européens. Etant donné que nous avons retrouvé cet air climatisé ridiculement froid dans toutes les villes que nous avons traversé, d’est en ouest, nous pouvons affirmer que ce comportement n’est pas marginal et par le fait, induit un coût énergétique colossal.

En introduction, nous parlions des mesures pour le moins pâles que prennent les pouvoirs politiques américains. Citons encore un exemple concret, lors de notre arrivée à San Francisco en Californie, le paysage qui nous a accueillis fut un champ immense d’éoliennes. En avons-nous vu ailleurs lors de notre traversée ? La réponse est non, pourtant le vent est rarement aux abonnées absents. Coup marketing du gouverneur de Californie, ou véritable prise de conscience écologique? Nos jeux sont faits… (A propos de jeux, je ne parle pas encore de Las Vegas, le paroxysme de la consommation énergétique. Peut-être le sujet d'un prochain chapitre...)

Cette scène est contradictoire et en est devenu presque ridicule. Ce champ d’éoliennes bordait l’autoroute où nous roulions, un flux continu de véhicules sur quatre voies minimum (pour un sens de circulation !). L’avantage dans cette situation est que nous pouvions profiter du paysage quand nous étions à l’arrêt dans les bouchons… En tout état de cause, utiliser des nouvelles formes d’énergies est en soit une bonne chose, ou plutôt une nécessité. Cependant, il serait bien plus judicieux de valoriser d’autres moyens de locomotions et privilégier les automobiles plus économes. Ce sujet sera traité dans un prochain chapitre, mais l’on pourra d’ors et déjà faire une remarque pour ne pas faire état d’un tableau trop sombre.

Le covoiturage est encouragé et la France pourrait s’en inspirer. En effet, l’idée est très simple : les péages pour traverser les ponts où pour emprunter une autoroute sont parfois gratuits pour les voitures contenant un ou plusieurs passagers. Des voies prioritaires sont même réservées pour ces mêmes véhicules. Quand on connait la circulation très dense aux Etats-Unis, cette mesure peut être intéressante. Une bonne idée, soit, en est-elle pour autant efficace ?

mercredi 21 octobre 2009

Grève SNCF, le train-train quotidien.


Les retards et autres ennuis dûs aux grèves de nos chers cheminots sont le lot quotidien de moultes usagés.
Les acteurs en question voudraient sans doute avoir plus de considération de notre part.
Mesdames et messieurs les grévistes, je vous l'affirme haut et fort, devant l'internet tout entier:

Jamais, au grand jamais, vous n'aurez notre soutien!

Le lecteur, surpris par tant d'animosité, s'offusquera peut-être, me rétorquant avec coeur que le seul moyen d'avoir du poids face au patronat est de geler le traffic. Biensûr, biensûr...
Mais, vous rendez vous compte des désagréments que vous occasionnez? Comment comprendre des mouvements sociaux qui se répètent tous les mois? Prendre l'usagé en otage, voilà une bien valeureuse mission!
Egoïste comme je suis, je n'ai jamais vraiment clâmé mon désamour de la SNCF, car les grèves ne m'ont jamais atteint. Hélas, je dois aujourd'hui me ranger du côté des anti-grèves.
Ce 21 octobre, c'était un de ces jours où l'expression "mouvements sociaux" vous irrite, un de ces jours où le transport n'est pas un souhait, mais une nécéssité, un de ces jours où le "service public" devrait jouer son rôle.

Ainsi, j'ai dû annulé un entretien important.
Le cheminot se soucie de ses conditions de travail, c'est louable. Et qu'en est-il de l'étudiant en recherche de travail? La différence entre le premier et le second, je vais vous le dire: le premier a un job, une sécurité de l'emploi et un régime spécial, tandis que le deuxième n'a que ses yeux pour pleurer.

Continuez ainsi amis cheminots, continuez!
Mais ne comptez pas sur nous pour encourager vos actions!
A bon entendeur,
salut.

jeudi 15 octobre 2009

Road Trip aux USA, réflexions partie 2: La Nouvelle Orléans ou renaître après l'enfer

La Nouvelle Orléans portera longtemps les marques de l'ouragan Katrina. C’était en août 2005. Tous les habitants de cette ville s’en souviennent, ou plutôt tous les survivants qui n’ont pu partir. Ce fût une catastrophe sans précédent pour la Louisiane. Une région dévastée, une économie à genou, plus d’un millier de morts… Les faits sont tragiques. Nous voulions absolument visiter ce lieu, jadis paradis touristique, qui tente aujourd’hui de survivre à l’enfer.
Récit d’une étape étrange, histoire d’une ville tournée vers le futur mais marquée par son passé.

Sur les routes de Louisiane, nous avions prévu d’arriver à destination vers la mi-journée. Le climat, fort capricieux, nous a mis dans l’ambiance. En effet, nous avons essuyé deux tempêtes relativement puissantes. Le panneau « Welcome to New-Orleans » au premier plan, la foudre déchirant un ciel noir et menaçant au second: le décor était planté…

« Oublions le passé, célébrons l’avenir »

Arrivés au centre-ville, proche du « Vieux Carré » (le poumon touristique, qui avait été relativement épargné il y a quatre ans), l’orage était passé, nous pouvions commencer notre visite. Au cours de cette journée, nous avons pu voir les deux visages de La Nouvelle Orléans. Les commerçants du « Vieux Carré » essaient tant bien que mal de relancer l’économie locale, d’attirer à nouveau les touristes qui venaient si nombreux auparavant. Dans les rues, une cacophonie jouissive nous envoute, dans les bars, des concerts de rock ou de jazz entretiennent une ambiance festive, presque insouciante. « Oublions le passé, célébrons l’avenir » a-t-on l’impression d’entendre. Oublier est la seule solution pour vivre à nouveau.
Il faut le savoir, plus de la moitié des habitants ont fuit à cause de Katrina, et ne sont jamais revenus ! Réécrire l’histoire ou jeter l’opprobre sur les acteurs de l’époque n’est pas le propos de ce dossier. On connaît les manquements du gouvernement et le retard évident des secours. Pourtant, dans un si grand pays, bien que fédéral, avec des climats si disparates, l’organisation en cas de catastrophe naturelle est sans aucun doute plus compliquée qu’en France par exemple. Fermons cette parenthèse.
C’est en se promenant dans d’autres quartiers que l’on a le sentiment d’être dans une ville fantôme. Des immeubles déserts, abandonnés, des quartiers détruits, l’apocalypse a bien eu lieu. Cette désolation tranche littéralement avec le centre touristique et elle fait froid dans le dos. Difficilement imaginable pour nous en France, les Etats-Unis peuvent accoucher de villes abandonnées.

Que reste-t-il de cette journée ? L’impression que la toute puissante Amérique peut être bien fragile. La population de La Nouvelle Orléans, en grande majorité noire et pauvre, a été livrée à elle-même. Cette tragédie transpire les inégalités riches-pauvres, une nouvelle fois…

samedi 10 octobre 2009

Road Trip aux USA, réflexions partie 1: une Amérique à deux vitesses

25 juillet 2009, 13h, aéroport de Roissy Charles de Gaulle.
Nous partions pour un road-trip de New-York à San Francisco (que vous pouvez revivre en lisant mon journal de bord, tenu au jour le jour).
La route allait être longue.
Mais la distance qui nous séparait de notre but n'avait d'égal que la richesse d'une telle expérience.

De ce voyage, il reste des images, des souvenirs, des impressions, des valeurs... que nous nous devons de ne pas laisser tomber dans l'oubli.
Premier post d'une série que l'on espère longue, ce qui suit constitue une réflexion sur cette Amérique aux multiples facettes, si grande et si contrastée. Bonne lecture!


« L'argent est plus utile que la pauvreté, ne serait-ce que pour des questions financières ».
(Woody Allen)

Aux Etats-Unis, la pauvreté, qui touche une grande partie de la population, côtoie dans la plus grande simplicité, la richesse et l’abondance. L’Amérique nous a montré ses inégalités et ses disparités, autant de stigmates d’une époque qui ne laisse pas de chance aux revenus modestes.

D’un point de vue protection social, les Etats-Unis ont un retard conséquent par rapport à l’Europe. C’est pour cette même raison que le système de santé est remis en question par le gouvernement aujourd’hui. On remarquera d’ailleurs la forte opposition rencontrée et les difficultés de réformer, preuve que les mentalités ne sont pas encore prêtes à basculer dans une nouvelle ère. Cette « Amérique à deux vitesses » est palpable, par exemple dans les villes. Ces dernières sont le théâtre de scènes presque irréalistes dont nous étions les spectateurs. Au détour d’une rue, on peut passer d’un quartier pauvre, où règne une atmosphère presque malsaine, à un quartier résidentiel où les taxis ont remplacées les voitures de police. Un contraste édifiant ! En Europe, on parle très rarement de « ghetto », terme trop péjoratif, le rendant inapproprié à bien des situations. Dans une ville comme New-York ou Atlanta, pour ne citer que celles-ci, ce mot prend toute sa dimension. Il est impossible de rester indifférent face à l’extravagance blanche de Manhattan, jouxtant la misère noire de Harlem. Ce pays est le symbole du « melting pot »… vous avez dit mixité ?

En dehors des villes, un message fort a été à n’en pas douter la situation des populations indiennes en Amérique Centrale. Loin des mégalopoles, loin de l’allégresse, en route vers « Monument Valley » à la frontière entre l’Arizona et l’Utah, nous avons rencontré les indiens navajos qui possèdent ce parc national. Cette population ne vit que grâce au tourisme et aux ventes de pendentifs sur le bord des routes. Ils sont américains et pourtant… Pourtant ils sont très marginalisés, reclus dans ces immenses espaces désertiques. On a du mal à s’imaginer les indiens navajos se rassembler sous le drapeau aux 50 étoiles. Sont-ils habités par un quelconque sentiment patriotique ? On est en droit d’en douter…

vendredi 9 octobre 2009

TV sur PC: connaissez-vous Zattoo?


Zattoo est un logiciel de TV on PC, qui peut mériter le détour.
D'ailleurs, les téléchargements semblent être sensiblement à la hausse, vu qu'il est devenu payant... du moins en parti.
A vrai dire, soyons honnête cher télé-lecteur, si tu cherches à regarder France2 pour un petit JT ou un bon reportage de temps en temps, Zattoo est fait pour toi. Sinon... eh bien ça peut toujours être fait pour toi, mais il faudra débourser une certaine somme, ou une somme certaine.


Mais, si l'on n'est pas tv addict et que l'on souhaite juste profiter ponctuellement du service public, pour d'autres programmes que les journaux télévisés (qui eux sont visionables sur le site de france télé en direct), Zattoo peut-être d'un intérêt non négligeable.

A noter que ce programme est disponible dans plusieurs pays européens et les conditions d'utilisation varient en fonction du pays: en d'autres termes, si tu regardes depuis la Suisse, tu auras accès aux chaînes suisses et cela totalement gratuitement.
Plus d'infos sur Zattoo.com

lundi 5 octobre 2009

Blue music tools : jouez vert!


Blue Music Tools est un vendeur de matériel pour guitariste, sur le net. Ce petit nouveau, cocorico il vient de Haute-Savoie (comme la Dame), propose au chaland-musicien des cordes, médiators et autres accessoires.
La où il se démarque, et pour le coup je trouve cette démarche géniale innovante et responsable, c'est de reprendre vos cordes usagées et de les recycler (on vous offre un jeu de cordes et un cadeau si vous renvoyez 10 jeux). D'ailleurs tout est recyclé, jusqu'à l'emballage!!!

Mais ça ne s'arrête pas là! Si vous commandez 1 jeu en ce mois d'octobre, le deuxième est gratuit. J'en ai eu 4 pour le prix de 2 et bien sympas les gens de Blue Music Tools, ils m'ont offert 3 médiators pour la route. J'ajouterai que la livraison a été tout simplement éclaire (moins de 24h) et voilà, le lecteur-chaland- musicien comprendra pourquoi je me permets de faire de la publicité pour ce petit nouveau.

Reste l'essentiel: tester mes nouvelles cordes! Si elles sont de qualité, je deviendrai un blue artist!! qui se met au vert...

Plus d'infos sur www.bluemusictools.com!