mercredi 26 août 2009

L'anglais pour les nuls



A peine rentré des USA, que lis-je sur LeMonde?
Les étudiants français auraient un niveau en anglais bien inférieur à leurs camarades européens.
Morceaux choisis...

"[...] les étudiants français sont les moins bien notés à l'oral. Ce manque de pratique est un handicap de taille pour le recrutement dans les établissements anglo-saxons. D'ailleurs seuls les étudiants chypriotes, monégasques et... italiens s'expriment moins bien que nous en anglais. L'honneur serait sauf si ces derniers n'étaient sur une pente ascendante et n'avaient déjà globalement amélioré leur score général de 7 points en un an. Ce qui fait craindre aux Français d'être distancés sous peu, comme ils l'ont déjà été par les Espagnols. Le risque est d'autant plus grand que la courbe de progression française reste résolument à l'horizontale.

Y aurait-il dans l'ADN gaulois un gène qui empêcherait de parler, voire de comprendre l'anglais ? A l'heure où la génétique aide à comprendre les dégénérescences et autres blocages, on aimerait qu'elle nous explique pourquoi les Français restent irrémédiablement imperméables à la langue de Shakespeare. A moins que le vrai problème ne soit notre système éducatif et que les étudiants qui remontent la moyenne ne fassent partie des 170 000 jeunes favorisés qui partent chaque année en séjour linguistique à l'étranger ?"

L'article soulève deux questions de taille: celle de l'enseignement et des séjours linguistiques. Une langue ne s'apprend pas qu'à l'école, mais dans le pays. Les séjours linguistiques sont hélas onéreux et réservés à une partie "favorisée" de la population.

Notre enseignement est-il de qualité? Les étudiants français sont-ils vraiment attirés par les langues étrangères? Is Brian really in the kitchen?

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