mercredi 1 août 2012

Japon Le Riz-Tour Jour 4

Jour 4 : Palais Impérial - Marunouchi

En cet avant-dernier jour à Tokyo, nous avons opté pour un programme un peu plus light. Le Palais Impérial et son jardin non moins impérial s'est offert à nous sous un ciel plus nuageux mais toujours aussi humide. Pour rappel, l'air est à 80% d'humidité. Ce n'est pas insupportable mais il faut apprendre à vivre dans une atmosphère moite. Dès que l'on sort, on a l'impression de transpirer. J'ai envie des fois de me plaindre, puis non, puis si, puis non, puis si... bref je suis au Japon, on vit dans le moite et c'est tout.
Revenons-en à nos jardins. Le Palais Impérial se trouve au centre de Tokyo, il est interdit au public, à part le 23 décembre et le 1er janvier. Par contre, le parc botanique attenant se visite et vaut le détour. Coupe millimétrée des plantes et géométrie parfaite des espaces verts : une rigueur toute japonaise.
Un peu plus tard dans l'après-midi, nous nous sommes dirigés plus à l'est dans le quartier de Marunouchi ressemblant à La Défense à Paris. Contrairement à la veille, ce ne sont pas des ados arc-en-ciel que l'on croise, mais ces fameux salary men, copies-conformes les uns des autres. En slalomant entre ces chemises blanches tout en s'efforçant de ne pas buter contre un attaché-case, on se plait à découvrir la gare centrale de Tokyo, édifice construit en 1914 avec la gare d'Amsterdam comme modèle. Pour info, elle fut totalement détruite lors des bombardements de 1945 mais fut totalement reconstruite et agrandi en 1960. Buildings façon Star Trek et gare façon Germinale : encore un contraste nippon ni mauvais.

Pour finir ce 1er août en beauté, Anaïs avait un plan excellent : aller voir un Hanabi Taikai (feu d'artifice en japonais). Il y en a un peu partout au Japon, il s'agit de faire de bonnes recherches pour trouver le lieu et l'endroit. Nous sommes ainsi partis à l'est de Tokyo dans un endroit sans attrait touristique particulier. En descendant à la station de métro, on a eu moins peur de s'être trompé car des centaines de tokyoïtes avaient eu la même idée que nous. Évidemment, qui dit rassemblement populaire (une toute petite fête de quartier en somme) dit quelques japonais au rendez-vous. Nous nous sommes donc retrouvé sous la pleine lune, au beau milieu d'une énorme marée humaine, une paille pour une ville de 30 millions d'habitants, pour assister au plus gros feu d'artifice de notre vie (sans blaguer). Pendant 1h, des artifices de toutes les couleurs et toutes le formes ont illuminés le ciel et le cœur des gens, dans un fracas assez démentiel. Je n'imagine pas le nouvel an à Tokyo, peut-être prennent-ils tous du LSD avant d'aller au feu d'artifice je ne sais pas. En tout cas, je suis resté éblouit par tant de lumières dans une ambiance joviale et mystérieuse.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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